Une journée en enfer [Brulian]

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{ violent delights have violent ends }
crédit/ tumblr ✰ w/@brooke davis

Mon quotidien n’a jamais été un long fleuve tranquille et ne le sera probablement jamais. Avant même que je ne mette un pied dans ce monde, j’étais déjà la source des difficultés de ma famille à mon insu. Désormais adulte, je suis totalement acclimaté à cette existence. Comme si ma vie n’aurait aucun goût sans toute l’agitation autour. Je sais garder mon sang-froid et ce dans les situations les plus douloureuses. Le moment le plus pénible ayant été les dérapages de ma mère, lorsque, d’une simple rupture, une tristesse irréparable l’avait envahi. A cette époque, je ne le savais pas encore mais ma vie avait pris une tournure différente à partir de c’moment là. Aujourd’hui, je ne suis plus à ça près. Pessimiste à souhait, je m’attends au pire dans chaque moment pour ne pas être déçu, pour me protéger en quelques sortes. Me protéger d’une éventuelle mauvaise nouvelle, me protéger d’un autre moment de douleur.  Pendant des années, cet automatisme de « self-défense » m’a permis de me forger une carapace de glace. — Depuis peu, je suis à Tree Hill. Le genre de ville que je n’ai pas forcément l’habitude de fréquenter, ayant toujours vécu dans les grandes métropoles. Et pourtant, ça n’me dérange pas. J’me sens si bien ici, si à l’aise que j’ai l’impression de connaître cet endroit depuis des années. Peut-être que lire ce roman m’a permis d’y voir plus clair, d’observer tous les détails importants, je ne sais pas. Mais quoi qu’il en soit, j’ai envie de prendre le temps de découvrir chaque endroits afin de me familiariser avec ce nouvel environnement.

Déambulant dans les rues de la ville, m’arrêtant parfois dans certaines boutiques, j’arrive finalement devant Clothes Over Bros, la fameuse boutique de Brooke Davis. Et j’hésite quelques secondes avant d’y entrer, ayant d’abord l’impression qu’il ne reste plus personne. Mais en regardant de plus près, je remarque la porte de l’entrée entre ouverte avant d’entendre des sons assez étrange. Alors je n’attends pas une seconde de plus avant de surgir dans la boutique, comprenant que Brooke venait de subir une agression. D’abord surpris, puis affolé, j’aperçois cet homme derrière le comptoir et c’est d’une adrénaline qui m’étonne moi-même que je l’attrape par le col, le ruant de coups de poings en pleine face avant de le laisser quitter les lieux comme un voleur. Et finalement, après avoir repris mes esprits, ma respiration, déglacé mon sang et remarquer la brune affaiblie au sol, je me dirige directement vers elle, prenant sa main pour l’aider à se redresser afin de la prendre dans mes bras pour la rassurer suite à ce qu’il vient de se passer « brooke, ça va ? tu veux que j’appelle les urgences ? » que je demande en premier temps, caressant ses longs cheveux ébènes comme signe d’affection. « il s’en est allé, ne t’inquiètes pas, il n’est plus là. »

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crédit/ tumblr ✰ w/@brooke davis

Brooke,
une rencontre, une alchimie que je me refuse d’accepter. je l’ai rencontré plusieurs fois lors de certaines soirées, le feeling est d’ailleurs tout de suite passé. elle a ce quelque chose qui fait vibrer, ce truc qui ne laisse personne indiffèrent. cependant je n’ai jamais tenté d’aller plus loin avec elle, étant plus ou moins au courant de sa situation. elle est amoureuse, épanouie et sûrement heureuse avec cet homme qu’elle fréquente depuis le lycée. et même si je n’suis pas forcément emballé par cette histoire d’amour qui comme j’ai pu le comprendre et le lire dans le roman de Lucas sonne comme une relation pansement, je suis conscient à l’heure actuelle que les choses ont sûrement dû changer et qu’elle est désormais éperdument amoureuse de cette homme. je ne sais pas vraiment ce qu’il s’est passé, à vrai dire tout s’est enchaîné trop vite. une agression, un homme masqué, des coups, la boutique saccagé et j’ai le cœur qui se brise à cette image. brooke est une personne formidable et la voir dans cet état là me fait extrêmement de peine. elle ne mérite pas ça, personne ne mérite ça d’ailleurs. alors naturellement je l’accueille dans mes bras afin de la rassurer le plus possible. mon soutien n’est sûrement pas le meilleur ni celui qu’elle attend forcément mais je suis tombé ici, à ce moment là alors il est clair que je dois assurer ce rôle et ce, peu importe la place que je peux occuper dans sa vie.

« ça va aller, j’vais t’aider d’accord? » que je souffle, posant mes mains en coupe sur son menton afin d’observer les dégâts de son visage. j’ai le sang qui se glace, répugné par l’acte qu’il a pu commettre. j’aurais peut-être dû le tuer, là dans cette boutique mais il ne mérite même pas, cet homme finira par payer tôt ou tard. je crois au karma, je crois au retour de flammes. « tu as peut-être de la glace ou quelque chose qui pourrait te permettre de soulager tout ça ? » heureusement rien d’ouvert, je crois que je suis arrivé à temps et que le pire a été évité. et ses yeux verts émeraudes, ses prunelles qui captivent mon regard me rendent vulnérable. j’ai l’impression de me perdre quelques secondes, et, et, c’est pas ce que je souhaite. alors je décide de rompre ce contact, préférant poser mes iris foncées sur les dégâts du magasin. « tu sais qui ça peut-être ? fin c’est bête à dire mais est-ce qu’il y a quelqu’un qui t’en veux ? »