never let me go (julian)

nom: Baker. prénom(s): Julian, Andrew. âge: 31 ans. lieu de naissance: Los Angeles. origines: Américaine. emploi/études: Acteur. orientation sexuelle: Hétéro. statut matrimonial: Célibataire. groupe: it will be alright. avatar : Austin Nichols.

« Julian, ta vie sera misérable ! » Tu l'aimais papa, tu l'aimais maman mais ils n'étaient jamais là. Lui, il donnait tout son temps à son métier de producteur, le cinéma c’était toute sa vie ; tu comprenais. Elle, elle offrait ses heures à la dépense de la fortune colossale des Baker ; tu comprenais moins. Moins, un fils à maman qu’un fils à papa : il te pourrissait jusqu'à la moelle. Rien n'était trop beau pour toi, des trains électriques en pagailles, des figurines de super héros, en veux - tu en voilà. Oui, il t'aimait pourtant il achetait ton pardon. Et, te servait des phrases bateau pour que tu ne fasses pas de vagues. Ta mère était moins sentimentale, ou peut - être moins hypocrite. Elle ne cherchait pas à se donner bonne conscience. Elle préférait jeter de l'argent par les fenêtres que de venir te chercher à l'école, point. Et puis, à l'école il ne t'apprenait rien de bon. Il fallait que tu sois beau, il fallait que tu te taises pour avoir une bonne situation : un avenir prometteur. Les mathématiques et la littérature n'étaient que des balivernes.

« Julian, ta vie sera misérable ! » Tu ne souhaitais pas aller à ce cours de littérature, ils t'ont forcé la main. Pourtant, t'es tombé amoureux pour la première fois. Ton élément c'était la poésie, les romans, la plume des plus grands écrivains. Le temps passe, la passion s'agrandit et t'immerges. Un jour, toi aussi tu écriras un roman à succès. Alors, tu signeras tes propres livres dans les plus grandes librairies au monde. — « Julian, ta vie sera misérable ! » Au lycée, t’es la risée de tous. T’es peut-être pas le plus beau de ton bahut mais tu sais que ton cœur est certainement le plus pur. T’as pas confiance en toi alors tu t’enfermes dans l’écriture, dans la lecture. T’es parents divorcent, Sylvia devient celle que tu redoutais : une maman droguée et alcoolique. Ton père lui poursuit sa carrière et tu t’retrouves à l’âge de 17 ans face à toi même, affrontant ce putain de monde cruel.

« Julian, ta vie sera misérable ! » Tu reprends confiance en toi, fini les lunettes et les longues chaussettes, t’as envie de plaire, tu sais que ton charme fonctionne. Et, tu dois bien l'avouer t'aimes être au centre des convoitises féminines. Alors, tu t'inities au flirt. Il te faut peu de temps pour devenir un expert du jeu du chat et de la souris, les filles t’adorent, à Los Angeles tout l’monde connaît tes prouesses, t’es devenu un gars complètement sur de toi. Plus tard, tu te lances dans une carrière d’acteur. Ton père te propulse au sommet, t’es reconnu dans le monde entier. Ton nom parle de lui même. Julian Baker, t’es quelqu’un désormais, et t’as écrit ta propre histoire. « Julian, ta vie est unique ! » T’as lu un livre, ce livre qui a changé ta vision du monde, de la vie. t’es tombé amoureux de chacun des personnages, t’es sous le charme de cette ville qui pourtant n’est qu’à quelques kilomètres de toi. T’aurais adoré vivre l’amour que Nathan porte à Haley, t’aurais aimé participer au championnat de basket, t’aurais aimé rencontrer Brooke Davis parce qu’elle t’a touché et que t’as l’impression de la connaître. Tu proposes à ton père d’adapter ce roman en film, puis tu te dis qu’une série serait sans doute plus approprié. T’as son accord, manque plus qu’à convaincre l’auteur. Tu sais que ça sera pas facile alors tu décides d’y aller toi - même et d’entrer dans son monde. —T’as mis les pieds à Tree Hill et t’espères ne jamais en sortir.